Alors qu’il est en présence de celui qui lui a été présenté comme le plus grand inquisiteur de ce début du XIVe siècle, le novice franciscain Adso de Melk exprime un sentiment de curiosité mais aussi une certaine crainte : « Mon attention se dirigea aussitôt vers le personnage dont j’avais entendu parler ces jours-ci : Bernard Gui, comme l’appelaient les Français, ou Bernardo Guidoni comme on l’appelait ailleurs.